By Titus Burckhardt
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Dans les milieux sunnites arabes, on recule même devant la représentation de n’importe quel être vi vant, par respect du secret divin contenu dans toute créature2, et si l’interdiction de l’image n’est pas observée avec la même rigueur dans tous les milieux ethniques, elle n’en est pas moins stricte pour tout ce qui fait partie du cadre liturgique de l’ Islam : l’aniconisme — c ’est le terme qui convient ici et non pas celui d’iconoclasme3 — devint en quelque sorte coextensif du sacré. Il est même un des fondements, sinon le fondement, de l’ art sacré de l’ Islam.
Une haute coupole sur tambour octogonal, la « Coupole de l’ Aigle », couronne ce transept à mi-chemin. On a voulu expliquer l’ aspect nettement basilical de cette partie de l’édifice par un transfert du sym bo lisme impérial romain au califat des Omayyades. Il est possible, en effet, que la coupole marque l’ endroit où le calife se tenait lors du culte du vendredi ou des grandes fêtes. Toutefois, l’ accent architectural en question peut aussi s’expliquer par le besoin d’in diquer la qibla et de refléter le mihrâb sur la façade intérieure de la mosquée, celle qui regarde la cour.
Au lieu de rester de simples encadrements, ils deviennent le thème principal. L ’ œuvre la plus remarquable de l’ art profane omayyade est incontestablement la façade sculptée J . du chateau de Mchatta7, résidence d hiver qui, selon tous les indices, fut abandonnée avant même d’ avoir été terminée, ce qui permet de la dater vers la fin du règne des Omayyades (750). Si une architecture comme celle du Dôme du Rocher présuppose toute une culture citadine, le décor de Mchatta, lui, semble exprimer le goût d’ un prince arabe d ’ origine bé douine, malgré tous les détails de provenance grécoromaine.